« L’empire de la bouffe est monstrueux. Pour la raison simple que tout le monde mange et qu’il est si facile d’empocher de grandioses bénéfices. » Fabrice Nicolino
De l’hégémonie des chasseurs-cueilleurs à l’invention des abattoirs, de la boîte de conserve et des plats cuisinés, la manière de se nourrir n’a cessé de muter au gré d’évolutions sociales et d’innovations techniques. Vite récupérée par les géants comme Nestlé, Bayer, Unilever, PepsiCo, la promesse initiale de progrès et du mieux-vivre a laissé place à de puissants lobbies industriels. Car la santé des hommes et des écosystèmes les laisse indifférents. Pourtant, tout n’est pas perdu. La jeune génération peut faire de meilleurs choix. En se tournant par exemple vers le fabuleux modèle du peuple Karen ou en suivant le mouvement international du slow-food.
Dans une prose engagée et toujours richement documentée, Fabrice Nicolino raconte à une fillette de 3 ans l’abominable histoire de l’alimentation humaine, notre histoire.
En une dizaine de chapitres, il nous rappelle à juste titre que ce sont les hommes qui, par des décisions politiques et économiques, sont responsables de l’état désastreux de l’alimentation industrielle actuel.
Fabrice Nicolino, journaliste et essayiste spécialisé en écologie, signe chaque semaine dans Charlie Hebdo. Il a publié de nombreux ouvrages, dont les très remarqués Bidoche, Qui a tué l’écologie ? et Un empoisonnement universel, comment les produits chimiques ont envahi la planète.
Fabrice Nicolino, Lettre à une petiote sur l’abominable histoire de la bouffe industrielle, Éditions Les Échappés.
144 pages, 13,90€, parution le 5 octobre.