L’auteure de La Mariée mise à nue confrontée à la mort volontaire de sa mère : un adieu bouleversant
« C’est ta mère. Aussitôt la porte refermée. Je sais à ce moment précis que Elayn est morte. Comment elle l’a fait et pourquoi. »
En 2015, la mère de Nikki Gemmell, malade, demande à ce qu’on abrège ses jours. Son entourage passe de l’état de choc à un sentiment de culpabilité et d’horreur. Elle n’a laissé aucune lettre. Une foule de questions reste en suspens. Le choix de l’euthanasie était-il un acte d’indépendance ? A-t-il été guidé par le désespoir ou la colère ? Était-ce une ultime reprise de contrôle sur sa vie ? Honnête et éblouissant d’audace, Après est un roman intime qui traite en profondeur les thèmes de la vie, de la mort, du vieillissement, des blessures et des guérisons. L’auteure aborde la relation difficile et douloureuse entre mère et fille : souvent, nous connaissons bien peu ceux que nous aimons le plus.
Née en Australie, Nikki Gemmell vit à Londres. Bestsellers en France et à l’étranger, ses romans sont traduits dans 15 langues. Elle a publié au Diable vauvert La Mariée mise à nue (2007), Plaisir (2011) et Avec mon corps (2015). Elle est considérée en Australie comme l’un des auteurs les plus originaux et les plus engagés de sa génération. Son œuvre est traduite en vingt-deux langues. Ancienne journaliste de radio à Sydney, Darwin et Alice Springs, elle vit aujourd’hui à Londres avec son mari et leur fils. Elle tient une chronique dans le Weekend Australian Magazine.
Nikki Gemmell, Après, Au Diable Vauvert, traduit de l’anglais par Gaëlle Rey,
325 pages, 20 €, parution le 17 janvier